J’ai découvert la technique de la peinture sous verre en 2022.
J’aime la douceur avec laquelle les traits à la plume glissent sur le verre.
J’aime la transparence de la plaque, qui me permet de jouer avec les différentes couches – gouache, acrylique, encre – en diluant plus ou moins les matières.
J’aime le contraste entre la dureté de la plaque, qui n’absorbe rien, inerte, et son extrême fragilité : si la plaque se casse, l’œuvre est définitivement perdue.
J’aime la complexité de la technique de la peinture sous verre : il faut penser « à l’envers », la première couche appliquée est la première couche que l’on voit, pas celle du fond comme lorsque l’on travaille sur une toile ou un papier.
Mon univers artistique s’inspire souvent de l’imagerie médicale et rejoint l’observation de l’infiniment petit, les cellules, les tissus, comme vus sur une plaque de microscope. À l’aide de pinceaux extrêmement fins, de petites pointes, je travaille alors comme dans un laboratoire, et j’explore ce monde normalement invisible à nos yeux.
Parfois, à l’inverse, je cherche l’infiniment grand, observé du ciel, et mes plaques se transforment en carte du monde, en île déserte vues d’en-haut. Les formats s’agrandissent et c’est un long travail de patience, entre les temps de séchage imposés par le support, et les moments de création, toujours en silence.
Patience, minutie et persévérance sont des mots qui résument mon travail avec la plaque de verre qui se révèle ennemie lorsqu’elle se brise, ou amie lorsqu’elle accepte mes traits et mes couleurs.
Février 2025
Mon atelier se trouve à Lausanne. En parallèle je suis médiatrice culturelle dans un musée et tiens un atelier de peinture pour enfants et adultes.
J’aime la douceur avec laquelle les traits à la plume glissent sur le verre.
J’aime la transparence de la plaque, qui me permet de jouer avec les différentes couches – gouache, acrylique, encre – en diluant plus ou moins les matières.
J’aime le contraste entre la dureté de la plaque, qui n’absorbe rien, inerte, et son extrême fragilité : si la plaque se casse, l’œuvre est définitivement perdue.
J’aime la complexité de la technique de la peinture sous verre : il faut penser « à l’envers », la première couche appliquée est la première couche que l’on voit, pas celle du fond comme lorsque l’on travaille sur une toile ou un papier.
Mon univers artistique s’inspire souvent de l’imagerie médicale et rejoint l’observation de l’infiniment petit, les cellules, les tissus, comme vus sur une plaque de microscope. À l’aide de pinceaux extrêmement fins, de petites pointes, je travaille alors comme dans un laboratoire, et j’explore ce monde normalement invisible à nos yeux.
Parfois, à l’inverse, je cherche l’infiniment grand, observé du ciel, et mes plaques se transforment en carte du monde, en île déserte vues d’en-haut. Les formats s’agrandissent et c’est un long travail de patience, entre les temps de séchage imposés par le support, et les moments de création, toujours en silence.
Patience, minutie et persévérance sont des mots qui résument mon travail avec la plaque de verre qui se révèle ennemie lorsqu’elle se brise, ou amie lorsqu’elle accepte mes traits et mes couleurs.
Février 2025
Mon atelier se trouve à Lausanne. En parallèle je suis médiatrice culturelle dans un musée et tiens un atelier de peinture pour enfants et adultes.